La course .
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Re: La course .
à tous les effilochés du grand sud et autres artistes décrochés, à tous les sextant, bachou, ada, mouche, garfield, JLF, cervantes, neroform (pardon à tous ceux que je ne peux pas citer) et tous les autres encore dans l'Atlantique, voici ce très joli texte écrit par Fabrice Amedeo:
"J’ai raté le train !
Salut les amis. Le groupe de mon copain Cali Boissières (Team Arnaud Boissières) sur lequel j’étais bien revenu vient de décoller avec une dépression que je n’ai pas réussi à accrocher. Cela s’est joué à quelques dizaines de milles. Je leur ai repris 200 milles ces quelques derniers jours et ils vont m’en remettre 500. Honnêtement, hier, j’étais désespéré de cette nouvelle porte qui se fermait devant moi. Mais aujourd’hui, comment ne pas m’émerveiller de ces couleurs que m’offre l’anticyclone de Sainte-Hélène ? Il fait doux. Le bateau glisse. J’en ai pris mon parti. Le sens de ce Vendée Globe n’est pas de remplir mes ambitions de départ. Il est de finir de me construire en tant qu’homme : apprendre la patience, apprendre à gérer une profonde frustration. Alors, je ne regarde plus le classement qui me renvoie à du temps court, à de la frustration et à l’envie de tout avoir tout de suite. Je regarde la ligne d’horizon à 360° autour de moi. J’ai rangé le ciré du compétiteur pour quelques temps et me suis paré de mon habit de troubadour cosmique. À l’affût des lumières, des couleurs du ciel et de l’océan."
"J’ai raté le train !
Salut les amis. Le groupe de mon copain Cali Boissières (Team Arnaud Boissières) sur lequel j’étais bien revenu vient de décoller avec une dépression que je n’ai pas réussi à accrocher. Cela s’est joué à quelques dizaines de milles. Je leur ai repris 200 milles ces quelques derniers jours et ils vont m’en remettre 500. Honnêtement, hier, j’étais désespéré de cette nouvelle porte qui se fermait devant moi. Mais aujourd’hui, comment ne pas m’émerveiller de ces couleurs que m’offre l’anticyclone de Sainte-Hélène ? Il fait doux. Le bateau glisse. J’en ai pris mon parti. Le sens de ce Vendée Globe n’est pas de remplir mes ambitions de départ. Il est de finir de me construire en tant qu’homme : apprendre la patience, apprendre à gérer une profonde frustration. Alors, je ne regarde plus le classement qui me renvoie à du temps court, à de la frustration et à l’envie de tout avoir tout de suite. Je regarde la ligne d’horizon à 360° autour de moi. J’ai rangé le ciré du compétiteur pour quelques temps et me suis paré de mon habit de troubadour cosmique. À l’affût des lumières, des couleurs du ciel et de l’océan."
plus tard il sera trop tard, notre vie c'est maintenant
- antoine13300LLH
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Re: La course .
Mon cher Olivier tu t'emballes un peu pour le réveillon ... Paske de 2 choses l'une soit, il sera annulé soit de toutes façons tu devras respecter les gestes barrières et la distanciation physique, ce qui, tu en conviendras, n'est pas propice aux échanges festifs
PS : j'avais commencé ya 2 jours à préparer un petit mot sur les nouveaux dessins de Valérie mais je n'arrive pas à le terminer donc juste "j'adore, bravo !"
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Re: La course .
Abandon
Aujourd’hui, 2 annonces d’abandon dans le monde de la course au large : sur le Vendée Globe, Fabrice Amedeo n’a plus qu’une boussole de poche pour conduire son foiler autour du monde, et sur le Jules Verne Thomas Coville et son équipe n’ont plus qu’une patte pour se frotter à la plus pure ligne droite tracée à la serpe et à la voile entre Bonne espérance et Cap Leuwin par Francis Joyon en 2017 (4j 11h 31m).
Insurmontable…
De mon fauteuil de quart virtuel (un bon rocking chair avec son plaid pour faire la sieste, faut savoir récupérer), je m’approprie l’environnement immédiat du vrai marin : rafales de vent (ventilo dans le nez), embruns (seau d’eau dans la figure) , chocs du bateau dans la mer courte (coups de pieds de mèmère parce que les courses n’ont pas transité assez vite du coffre dans le placard), lecture de fichiers grib (j’ai compris qu’il y a des calculateurs guronsannés qui se lèvent à 5h pour ca… o_O), trajectoires dans les 40e (je tape 90, retour chariot c’est ok), growlers (tête dans le congel pendant 10m puis tir à la Kalach pour défoncer le pingouin…).
Et pourtant Il est un sentiment que nous, virtuels, aurons beaucoup de difficulté à appréhender : celui de l’abandon. Toutes ces petites vidéos du vrai VG capturent des moments de vie, des body language comme diraient nos amis anglo saxons, qui traduisent une telle détresse, parfois comme un écroulement intérieur, une rupture psychologique face à la grandeur de l’objectif et à l’effort consenti.
J’ai été touché par l’incompréhension de Nicolas /Corum, par le visage gonflé par les larmes et la fatigue d’Alex/Boss et sa grande classe dans sa détresse personnelle, la sidération de Kevin/PRB devant son bateau coupé en deux, les yeux gonflés et embués de Sam/Initiatives Coeur à l’annonce de son choc avec un OFNI, le sentiment d’injustice de Sébastien/Arkéa Paprec qui s’était dérouté pour participer aux recherches de Kevin, le questionnement de Fabrice/Newrest pour savoir si la boussole de poche pourrait être suffisante… Que dire de Jérémie/Charal qui avait l’air d’un mort vivant en revenant aux Sables avant de repartir pour une autre course qu’il n’avait jamais imaginé de sa vie…
Devant mon bobato virtuel, je n’ai jamais ressenti cet effondrement, de l'agacement parfois sans doute… Peut être que Pesked Bihan 29 l’a ressenti lui, ou à tout le moins une forte rage de breton quand il s’est fait agressé par le pingouin mal poli ?… Si vous allez chercher Pesked Bihan 29 sur le VG avec la loupe, vous verrez que le pingouin vorace de la porte 2 l’a maintenant digéré, 15 jours nécessaire uniquement pour le mat…J’ai de la sympathie pour Pesked car au dernier VG, je m’étais aussi fait courser par un de ces volatiles stupides qui déboulait à 20 nœuds et m’avait doucement absorbé…
Dans un dernier sursaut, j’avais pu lui crever le cœur…
J’ai failli faire un point sur la course, pas de chance, les nuées nocturnes en ont décidé autrement…
Aujourd’hui, 2 annonces d’abandon dans le monde de la course au large : sur le Vendée Globe, Fabrice Amedeo n’a plus qu’une boussole de poche pour conduire son foiler autour du monde, et sur le Jules Verne Thomas Coville et son équipe n’ont plus qu’une patte pour se frotter à la plus pure ligne droite tracée à la serpe et à la voile entre Bonne espérance et Cap Leuwin par Francis Joyon en 2017 (4j 11h 31m).
Insurmontable…
De mon fauteuil de quart virtuel (un bon rocking chair avec son plaid pour faire la sieste, faut savoir récupérer), je m’approprie l’environnement immédiat du vrai marin : rafales de vent (ventilo dans le nez), embruns (seau d’eau dans la figure) , chocs du bateau dans la mer courte (coups de pieds de mèmère parce que les courses n’ont pas transité assez vite du coffre dans le placard), lecture de fichiers grib (j’ai compris qu’il y a des calculateurs guronsannés qui se lèvent à 5h pour ca… o_O), trajectoires dans les 40e (je tape 90, retour chariot c’est ok), growlers (tête dans le congel pendant 10m puis tir à la Kalach pour défoncer le pingouin…).
Et pourtant Il est un sentiment que nous, virtuels, aurons beaucoup de difficulté à appréhender : celui de l’abandon. Toutes ces petites vidéos du vrai VG capturent des moments de vie, des body language comme diraient nos amis anglo saxons, qui traduisent une telle détresse, parfois comme un écroulement intérieur, une rupture psychologique face à la grandeur de l’objectif et à l’effort consenti.
J’ai été touché par l’incompréhension de Nicolas /Corum, par le visage gonflé par les larmes et la fatigue d’Alex/Boss et sa grande classe dans sa détresse personnelle, la sidération de Kevin/PRB devant son bateau coupé en deux, les yeux gonflés et embués de Sam/Initiatives Coeur à l’annonce de son choc avec un OFNI, le sentiment d’injustice de Sébastien/Arkéa Paprec qui s’était dérouté pour participer aux recherches de Kevin, le questionnement de Fabrice/Newrest pour savoir si la boussole de poche pourrait être suffisante… Que dire de Jérémie/Charal qui avait l’air d’un mort vivant en revenant aux Sables avant de repartir pour une autre course qu’il n’avait jamais imaginé de sa vie…
Devant mon bobato virtuel, je n’ai jamais ressenti cet effondrement, de l'agacement parfois sans doute… Peut être que Pesked Bihan 29 l’a ressenti lui, ou à tout le moins une forte rage de breton quand il s’est fait agressé par le pingouin mal poli ?… Si vous allez chercher Pesked Bihan 29 sur le VG avec la loupe, vous verrez que le pingouin vorace de la porte 2 l’a maintenant digéré, 15 jours nécessaire uniquement pour le mat…J’ai de la sympathie pour Pesked car au dernier VG, je m’étais aussi fait courser par un de ces volatiles stupides qui déboulait à 20 nœuds et m’avait doucement absorbé…
Dans un dernier sursaut, j’avais pu lui crever le cœur…
J’ai failli faire un point sur la course, pas de chance, les nuées nocturnes en ont décidé autrement…
- antoine13300LLH
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Re: La course .
pareil mais en photo prise de mon bobato
super chuis dans le premier cercle...de justesse, mais dedans quand même
super chuis dans le premier cercle...de justesse, mais dedans quand même
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Re: La course .
ben non val tu es bien dedans par contre bibi il a les fesses dehors
- smiticks42
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Re: La course .
Caramba j’ai oublié de poster pour les temps de passage depuis le premier passage à l’équateur.
On a donc avec toujours le même groupe en tête de course :
Cap de Bonne Espérance : Vent du Sud avec un temps de 22J 19H 57
Cap Leeuwin : Vent du Sud avec un temps de 31J 13H 14
Antiméridien : Victor le M avec un temps de 36J 22H 51
Prochain point de passage le mythique Cap Horn.
Bons vents tout le monde.
On a donc avec toujours le même groupe en tête de course :
Cap de Bonne Espérance : Vent du Sud avec un temps de 22J 19H 57
Cap Leeuwin : Vent du Sud avec un temps de 31J 13H 14
Antiméridien : Victor le M avec un temps de 36J 22H 51
Prochain point de passage le mythique Cap Horn.
Bons vents tout le monde.
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Re: La course .
La Longue Route
39e jour de course, le vent des globes continue de balayer la planète bleue.
VG RG : Trois courses dans la course…Un groupe Pacifique, un groupe Tasmano-Zélandien, un groupe Espéranzo-Leuwinien…
La tête de course virtuelle a bien entamé le pacifique Pacifique, déposant les skippers réels attaqués par un Indien menaçant.
Le nonet de luxe s’est transformé en quatuor de choc qui respecte une remarquable parité ! Chacun cherche le pouillème de nœud qui lui permettra de s’afficher en haut de l’affiche, la galanterie n’existant plus dans ce genre d’exercice…. A vos pronostics, qui sera le valeureux gagnant de la queue du mickey, sésame d’entrée dans l’Atlantique : Vent du Sud ou CubaCalcutta (galanterie oblige de ma part), le hardi VlM ou Z* ?
Pas loin derrière, les malheureux pingouinés Pinguivore et Pingualdi essaient de se refaire la cerise, rattrapant une partie de leur retard, poussés par des vents légèrement favorables.
La plus belle remontée est à mettre à l’actif de Stakk, le Dragon Vert aux naseaux fumants, remonté de la 2 page du classement à la 10e place. Attention, détermination, patience et expertise en font un redoutable skipper ! il est stimulé par 3 alcooliques wineblood (facile), Gillou le Bo et Ernol l’Enfer. Banquise, plus sud est attiré par les glaces de l’Antarctique. Koala ferme ce groupe à moins que ce soit goby en chasse patate !
Dans le deuxième groupe, 1/3 d’océan derrière, l’ange-gardien ixtapa mène le bal au sud de la Nouvelle Zélande à 58°S, ça doit cailler ferme... Pour se tenir chaud, il est accompagné d’une petite bande Martin, Hermione, Ofni III, Bachoubidou, Ghost, Tio et consorts. Vanna de son coté a choisi le nord du sud comme Ofni IV (ne pas mettre tous ses œufs dans le même bateau !). Dans l’un ou l’autre cas, le passage de la porte à venir ne sera pas facile au vu des conditions : entre 3 et 15 nds pour les prochaines 36h, où sont passés les 50e rugissants ?!
Les effilochés du 3e groupe commencent à engager la bouée du Cap Leuwin, 2e cap mythique du parcours. Pas encore la moitié du parcours… comme disait Moitessier , la Route est Longue, vague après vague… Kerdonis, Nero le survivant, 502 Bad Gateway, l’Aussie Limelight, Toumelin qui reproduit le tour du monde de Kurun, montrent la voie.
Accros du réveil et du règlage, des petites nuits et des fichiers Grib, ou des siestes et des bières, chacun fait sa route, porté par le souffle et la vague…
Pour les poètes, un petit poème que Enda O’Coineen skipper Irlandais du VG 2017 m’avait fait découvrir…
A Wave of the Sea
I am a wave of the sea
And the foam of the wave
And the wind of the foam
And the wings of the wind.
My soul’s in the salt of the sea
In the weight of the wave
In the bubbles of foam
In the ways of the wind.
My gift is the depth of the sea
The strength of the wave
The lightness of foam
The speed of the wind.
Joseph Mary Plunkett
39e jour de course, le vent des globes continue de balayer la planète bleue.
VG RG : Trois courses dans la course…Un groupe Pacifique, un groupe Tasmano-Zélandien, un groupe Espéranzo-Leuwinien…
La tête de course virtuelle a bien entamé le pacifique Pacifique, déposant les skippers réels attaqués par un Indien menaçant.
Le nonet de luxe s’est transformé en quatuor de choc qui respecte une remarquable parité ! Chacun cherche le pouillème de nœud qui lui permettra de s’afficher en haut de l’affiche, la galanterie n’existant plus dans ce genre d’exercice…. A vos pronostics, qui sera le valeureux gagnant de la queue du mickey, sésame d’entrée dans l’Atlantique : Vent du Sud ou CubaCalcutta (galanterie oblige de ma part), le hardi VlM ou Z* ?
Pas loin derrière, les malheureux pingouinés Pinguivore et Pingualdi essaient de se refaire la cerise, rattrapant une partie de leur retard, poussés par des vents légèrement favorables.
La plus belle remontée est à mettre à l’actif de Stakk, le Dragon Vert aux naseaux fumants, remonté de la 2 page du classement à la 10e place. Attention, détermination, patience et expertise en font un redoutable skipper ! il est stimulé par 3 alcooliques wineblood (facile), Gillou le Bo et Ernol l’Enfer. Banquise, plus sud est attiré par les glaces de l’Antarctique. Koala ferme ce groupe à moins que ce soit goby en chasse patate !
Dans le deuxième groupe, 1/3 d’océan derrière, l’ange-gardien ixtapa mène le bal au sud de la Nouvelle Zélande à 58°S, ça doit cailler ferme... Pour se tenir chaud, il est accompagné d’une petite bande Martin, Hermione, Ofni III, Bachoubidou, Ghost, Tio et consorts. Vanna de son coté a choisi le nord du sud comme Ofni IV (ne pas mettre tous ses œufs dans le même bateau !). Dans l’un ou l’autre cas, le passage de la porte à venir ne sera pas facile au vu des conditions : entre 3 et 15 nds pour les prochaines 36h, où sont passés les 50e rugissants ?!
Les effilochés du 3e groupe commencent à engager la bouée du Cap Leuwin, 2e cap mythique du parcours. Pas encore la moitié du parcours… comme disait Moitessier , la Route est Longue, vague après vague… Kerdonis, Nero le survivant, 502 Bad Gateway, l’Aussie Limelight, Toumelin qui reproduit le tour du monde de Kurun, montrent la voie.
Accros du réveil et du règlage, des petites nuits et des fichiers Grib, ou des siestes et des bières, chacun fait sa route, porté par le souffle et la vague…
Pour les poètes, un petit poème que Enda O’Coineen skipper Irlandais du VG 2017 m’avait fait découvrir…
A Wave of the Sea
I am a wave of the sea
And the foam of the wave
And the wind of the foam
And the wings of the wind.
My soul’s in the salt of the sea
In the weight of the wave
In the bubbles of foam
In the ways of the wind.
My gift is the depth of the sea
The strength of the wave
The lightness of foam
The speed of the wind.
Joseph Mary Plunkett
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Re: La course .
Un petit clin d'oeil des mers du sud.
Le cap Horn vient d'être franchi par Olivier et son fidèle zedstar dans un temps de 44J 19H 43.
A noter que derrière notre quatuor de tête qui pourrait devenir quintet bientôt cela revient fort alors que la remontée de l'atlantique va démarrer ce soir pour les leaders.
Bons vents tout le monde, et courage aux galériens à l'arrière.
Le cap Horn vient d'être franchi par Olivier et son fidèle zedstar dans un temps de 44J 19H 43.
A noter que derrière notre quatuor de tête qui pourrait devenir quintet bientôt cela revient fort alors que la remontée de l'atlantique va démarrer ce soir pour les leaders.
Bons vents tout le monde, et courage aux galériens à l'arrière.
Re: La course .
Cap Horn:
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